Le directeur des services de la navigation aérienne,
Vu le décret n° 90-998 du 8 novembre 1990 modifié portant statut du corps des ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne ;
Vu le décret n° 93-622 du 27 mars 1993 modifié portant statut particulier du corps des techniciens supérieurs des études et de l'exploitation de l'aviation civile ;
Vu l’avis du comité social d’administration de la direction des services de la navigation aérienne en date du 9 octobre 2024 ;
Arrête :
CHAPITRE 1ER CHEF DE TOUR
Article 1er Fonctions du chef de tour
La complexité, l’importance d’un organisme de la circulation aérienne et la nécessaire réactivité peuvent nécessiter, sur tout ou partie de la plage d’ouverture opérationnelle de l’organisme, l’identification d’un chef de tour sur le tableau de service. Il est chargé d’organiser et de superviser le fonctionnement opérationnel, en temps réel, des services de la circulation aérienne.
L’identification d’un chef de tour n’entraîne pas nécessairement l’armement d’une position spécifique, le chef de tour pouvant tenir simultanément une position de contrôle.
Ainsi notamment :
- sur les organismes des listes 1 à 5, le tableau de service prévoit la tenue de cette fonction durant toute la plage d’ouverture opérationnelle de l’organisme. Lorsque la position chef de tour n’est pas spécifiquement armée, cette fonction est assurée par un chef de tour présent dans l’organisme ;
- sur les organismes des listes 6 à 8, le tableau de service prévoit la tenue de cette fonction pendant les plages identifiées au tour de service de l’organisme.
Article 2 Attributions du chef de tour
Le chef de tour doit veiller en priorité :
- au maintien de la sécurité des vols ;
- au respect des consignes opérationnelles ;
- à l’optimisation de la capacité dans le respect des contraintes environnementales.
Le chef de tour veille à l’application de l’ensemble des règles consignées dans le manuel « chef de tour » de son organisme et assure notamment :
- la responsabilité opérationnelle du fonctionnement de la structure de contrôle en temps réel. Il est à ce titre responsable du choix de la configuration terrain et de la validité de l’information fournie par le système Automatic Terminal Information Service (ATIS) ;
- le bon armement des positions de contrôle en fonction des effectifs en service. A ce titre, il élabore et adapte la grille d’occupation des postes de travail, en tenant compte de l’effectif présent et des besoins de formation ; il est en mesure de fournir ces grilles notamment dans le cas d'analyse d’événements de sécurité ;
- la gestion technique des positions de contrôle. En particulier, il décide de l’ouverture et de la fermeture des différents postes de travail, compte tenu du tour de service, de l’effectif présent et du trafic prévu. Il peut également superviser, en coordination avec un correspondant en salle d’approche, lorsqu’elle existe, l’ouverture, la gestion et la fermeture de cette dernière ;
- l’information des contrôleurs en poste sur toute donnée à caractère opérationnel ou technique susceptible d’avoir une incidence sur leur travail. Il veille notamment à la mise à disposition, auprès des personnels de service, des consignes, notes de service et informations diverses ;
- la proposition, à l’entité qui assure le suivi des opérations de régulation du trafic aérien, de la mise en place de régulations locales et le suivi de ces régulations en s’assurant qu’elles sont bien connues des contrôleurs de service. Cette proposition est élaborée en concertation avec le chef du service exploitation ou son représentant, ou le chef circulation aérienne ou son représentant, voire le responsable de permanence opérationnel. Si nécessaire, il adapte la fourniture des services de la circulation aérienne aux circonstances du moment, et peut mettre en place les mesures de régulation adaptées dont il rendra compte ultérieurement ;
- le suivi du respect par les pilotes des créneaux horaires ;
- le suivi de l’application des lettres d’accord avec les autres organismes opérationnels de la circulation aérienne et les coordinations nécessaires avec les autres organismes opérationnels de l’aéroport ;
- l’interface de la tour de contrôle avec les services de maintenance. À ce titre, il supervise l’ensemble des platines de contrôle et d’alarme à sa disposition, mentionne aux services de maintenance les anomalies constatées ;
- le déclenchement ou la mise en œuvre des procédures d’urgence, du plan de secours et de l’évacuation de la tour ;
- la mise en œuvre et la continuité du service d’alerte ;
- le suivi des actions permettant d’assurer la disponibilité de la plate-forme selon les consignes en vigueur ;
- le relevé des éléments d’événements ou d’infractions ;
- la transmission de l’information en temps réel aux usagers sur l’état de fonctionnement des moyens et des services de la plate-forme nécessaires à la circulation aérienne ;
- l’émargement et la tenue du cahier de marche ;
- la mise en œuvre des procédures de relève en cas d’événement grave ;
- la procédure de notification immédiate, en coordination avec l’ingénieur de permanence opérationnelle ;
- le respect des processus de traitement et de notification des événements ;
- le respect des mesures de sûreté aérienne ;
- le respect des consignes en vigueur y compris du règlement intérieur à l’intérieur de la tour.
Le chef de tour peut modifier les séquences de tenue de poste de contrôle et de pause :
- en fonction des besoins immédiats liés à l’écoulement du trafic aérien ;
- en respectant la durée maximale d’une plage de tenue de poste et la durée minimale de pause.
Ces modifications le jour J sont autorisées selon les modalités et conditions définies dans l’arrêté relatif à l’organisation du temps de travail des personnels de la direction générale de l’aviation civile assurant le service du contrôle dans les organismes de contrôle de la circulation aérienne et des instructeurs de formation pratique au contrôle de l’Ecole nationale de l’aviation civile et tracées par le chef de tour et transmises au service.
Le chef de tour rend compte de tout dysfonctionnement ou incident grave à sa hiérarchie directe ou au responsable de permanence opérationnel.
Par ailleurs, le chef de tour participe, en tant que de besoin :
- à la préparation d’événements et d’exercices particuliers ;
- à l’analyse et au retour d’expérience des événements relevés lors de sa présence en tour.
Cas particuliers :
- les chefs de tour de l’aérodrome de Paris - Charles-de-Gaulle exercent leurs fonctions en coordination avec le chef de l’approche tenant les fonctions de responsable de salle aux horaires prévus au tableau de service. Dans ce cas, certaines des attributions du chef de tour décrites ci-dessus, dont notamment la responsabilité de la salle d’approche, sont exercées par le chef de l’approche conformément à une répartition des tâches précisées dans des décisions locales ;
- lorsque l’armement spécifique de la position chef de tour n’est pas prévu dans le tableau de service ou pendant les plages horaires où la fonction de chef de tour n’est pas identifiée, le manuel d’exploitation de ces organismes précise, en fonctionnement normal et en fonctionnement dégradé, les tâches qui peuvent être reportées, déléguées ou réparties entre les différentes positions de contrôle et l’encadrement local ou le responsable de permanence opérationnelle.
- le manuel d’exploitation des organismes de contrôle précise l’organisation du service en cas d’absence inopinée d’un chef de tour pendant une vacation de nuit où la fonction est identifiée, selon les modalités suivantes :
- les services ATS restent ouverts ;
- les vols acceptés se limitent aux vols EVASAN, MEDEVAC, vols d’État et autres vols à statut particulier ;
- au moins un contrôleur présent devra avoir quatre ans d’exercice de la mention d’unité finale du centre et avoir suivi une formation adaptée.
En parallèle à ces fonctions opérationnelles, tout chef de tour exerce de façon permanente des fonctions relatives à la gestion des contrôleurs. En particulier, il participe à :
- la gestion des effectifs de contrôle et aux mécanismes de planification des congés, récupérations et périodes de bureau ;
- la gestion et le suivi des plans de formation et des plans de compétence en unité ;
- le suivi du système de management de la sécurité.
Il peut être amené à participer, à la demande du service, à des groupes de travail nécessitant une expertise contrôle. Plus généralement, le chef de tour veille à la bonne mise en œuvre des règles et notes de service consignées dans la documentation opérationnelle de son organisme.
Article 3 Conditions d’emploi des chefs de tour
Pour assurer une bonne continuité de cette fonction sur la journée, chaque organisme définit une organisation de la tenue de poste de chef de tour limitant le nombre d’agents se relayant sur la fonction à 4 personnes par 24 heures.
Chaque organisme définit un dispositif d’identification prévisionnelle des chefs de tour en fonction le jour J, avec un préavis identique à la date limite de dépôt des congés.
Les chefs de tour exercent leurs fonctions sur des plages horaires adaptées, au plus près de celles des contrôleurs de leur équipe sur les organismes des listes 1 à 5, ou le cas échéant de leur pôle dans les organismes des listes 6 à 10.
Les chefs de tour ne peuvent pas effectuer de détachement 12-36 mois.
Les détachements de courte durée peuvent être autorisés uniquement dans les cas particuliers nécessitant l’expertise d’un chef de tour. Dans ce cas, il s’agit d’une fonction supplémentaire, et il convient de s’assurer que ce détachement reste compatible avec l’équilibre entre toutes les fonctions de l’agent.
Seuls les agents répondant à l’ensemble des critères permettant l’exercice de leur mention d’unité peuvent exercer les fonctions de chefs de tour.
Article 4 Nombre de chefs de tour
Dans les organismes des listes 1 à 5, reposant sur un fonctionnement par équipes, le nombre de chefs de tour est de trois par équipe (ou éventuellement de quatre par équipe si l’effectif de référence prévoit au moins douze contrôleurs par équipe), sans dépasser 35 % de l’effectif des ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne affecté sur des fonctions de contrôle, incluant les chargés de fonctions temporaires et les contrôleurs en formation.
Dans les autres organismes concernés, le nombre de chefs de tour est déterminé par les plages identifiées au tour de service et ne saurait être supérieur à 35 % de l’effectif des ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne affecté sur des fonctions de contrôle, incluant les chargés de fonctions temporaires et les contrôleurs en formation.
Par dérogation, pour un organisme concerné dont l’effectif des ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne affecté sur des fonctions de contrôle, incluant les chargés de fonctions temporaires et les contrôleurs en formation, est inférieur à trente-cinq, le nombre de chefs de tour peut, par décision du directeur des services de la navigation aérienne, être ajusté sur justification des nécessités du tour de service et excéder la limite de 35 % de l’effectif des ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne prévue aux deux alinéas précédents, sans toutefois pouvoir dépasser douze.
Article 5 Nomination de chefs de tour
Les chefs de tour des aérodromes des listes 1 à 8 concernés sont nommés pour un mandat de trois ans, renouvelable deux fois minimum, par le chef du service navigation aérienne sur proposition du chef de service exploitation ou du chef de la division circulation aérienne, après avis de la commission définie à l’article 13 du présent arrêté, parmi les premiers contrôleurs vérifiant les critères suivants :
- être candidat à la fonction et exercer depuis au moins deux ans l’ensemble des mentions d’unité de l’organisme ;
- en liste 1 à 4, avoir exercé plus de six ans au total l’ensemble des mentions d’unité d’un organisme de liste 1 à 8 ;
- en liste 5 : avoir exercé plus de cinq ans au total l’ensemble des mentions d’unité d’un organisme de liste 1 à 8 ;
- en liste 6 à 8 : avoir exercé plus de trois ans au total l’ensemble des mentions d’unité d’un organisme de liste 1 à 8 ;
- en liste 1 à 3, avoir été chargé de fonctions temporaires dans une subdivision de l’organisme, pendant un minimum de douze mois en cinq périodes maximum ;
- en liste 4 et 5, avoir été chargé de fonctions temporaires dans une subdivision de l’organisme, pendant un minimum de six mois en trois périodes maximum.
Si le nombre d’agents remplissant ces conditions n’est pas suffisant, le chef du service navigation aérienne peut nommer d’autres agents après accord du directeur des services de la navigation aérienne, en dérogeant à l’un ou l’autre des critères.
Chaque organisme définit, après avis du comité social d’administration compétent, des règles de désignation pour pallier l’absence éventuelle de candidats ou pour les cas où des candidats n’ont pas pu être retenus. Si l’organisme comprend des fonctions de chefs de quart, les règles prévoiront prioritairement une désignation parmi ces derniers.
Sauf cas particuliers, et notamment lorsque le comité social d’administration compétent n’a pas identifié un besoin de rotation sur les fonctions de chefs de tour, le renouvellement dans la fonction est automatique à l’issue de chaque mandat. Toutefois, sous réserve que cela reste compatible avec le bon fonctionnement du service, il peut être mis fin aux fonctions d’un chef de tour qui le demande à l’issue de ses deux premiers mandats.
Pour raisons de service, il peut être mis fin par le chef du service navigation aérienne aux fonctions d’un chef de tour, avant la fin de son mandat.
Article 6 Rotation des chefs de tour
Si un besoin de rotation sur les fonctions de chefs de tour est validé en comité social d’administration compétent, les modalités organisant cette rotation sont également fixées en comité social d’administration.
Elles prévoient que la rotation ne concerne que les chefs de tour ayant achevé deux mandats.
Article 7 Formation des chefs de tour
La nomination comme chef de tour est précédée d’une formation obligatoire à la gestion opérationnelle de l’organisme dont le contenu est agréé par le directeur des services de la navigation aérienne, et d’une durée minimale de cinq jours pour les groupes 1 à 5, et de deux jours pour les groupes 6 à 8 comportant les sujets suivants :
- attributions du chef de tour, conformité au manuel « chef de tour » ;
- procédures d’urgence ;
- information juridique ;
- formation niveau 1 search and rescue (SAR) ;
- appropriation de la qualité de service ;
- sécurité incendie ;
- facteurs humains.
En cas de renouvellement de mandat, les chefs de tour suivent une formation adaptée obligatoire de deux jours minimum et valable pour une durée de trois ans.
Chaque chef de tour doit également suivre le socle commun de formation de management opérationnel, défini nationalement et décliné localement.
CHAPITRE 2 CHEFS DE QUART
Article 8 Attribution des chefs de quart
Les chefs de quart participent, en complément des chefs de tour, à la gestion des contrôleurs. En particulier, ils participent à :
- la gestion de leur équipe et notamment aux mécanismes de planification des congés, récupérations et périodes de bureau ;
- la gestion et le suivi des plans de formation et des plans de compétence en unité ;
- le suivi du système de management de la sécurité.
Ils peuvent être amenés à participer, à la demande du service, à des groupes de travail nécessitant une expertise contrôle.
Plus généralement, le chef de quart veille à la bonne mise en œuvre des règles et notes de service consignées dans la documentation opérationnelle de son organisme.
Article 9 Nombre de chefs de quart
Dans les aérodromes des listes 1 à 5, où des agents occupent déjà des fonctions de chef de tour, le nombre de nominations complémentaires de chefs de quart qui pourraient être décidées afin de faciliter la gestion de l’organisme ne saurait conduire à ce que le cumul des agents chefs de tour et chefs de quart dépasse le seuil de 35 % de l’effectif des ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne affecté sur des fonctions de contrôle qui comprend les premiers contrôleurs exerçant, les chargés de fonctions temporaires et les contrôleurs en formation.
Article 10 Nomination de chefs de quart
Les chefs de quart des aérodromes des listes 1 à 5 concernés sont nommés pour un mandat de trois ans par le chef du service navigation aérienne, après avis de la commission définie à l’article 13 du présent arrêté, parmi les premiers contrôleurs vérifiant l’ensemble des critères suivants :
- être candidat à la fonction et exercer depuis au moins deux ans l’ensemble des mentions d’unité de l’organisme ;
- en liste 1 à 4, avoir exercé plus de six ans au total l’ensemble des mentions d’unité d’un organisme de liste 1 à 8 ;
- en liste 5, avoir exercé plus de cinq ans au total l’ensemble des mentions d’unité d’un organisme de liste 1 à 8 ;
- en liste 1 à 3, avoir été chargé de fonctions temporaires dans une subdivision de l’organisme, pendant un minimum de douze mois en cinq périodes maximum ;
- en liste 4 et 5, avoir été chargé de fonctions temporaires dans une subdivision de l’organisme, pendant un minimum de six mois en trois périodes maximum.
Article 11 Renouvellement et rotation des chefs de quart
Le renouvellement dans la fonction de chef de quart n’est pas automatique, et dépend notamment de l’évolution des tâches dans l’organisme et de l’effectif de contrôleurs.
Cependant, à l’issue du mandat et sauf si un besoin de rotation sur les fonctions de chef de quart a été validé en comité social d’administration compétent, le chef du service exploitation peut proposer le renouvellement de l’agent sur la fonction de chef de quart pour trois nouvelles années.
Si un besoin de rotation sur les fonctions de chefs de quart est validé en comité social d’administration compétent, les modalités organisant cette rotation sont également fixées en comité social d’administration. Elles prévoient que la rotation ne concerne que les chefs de quart en fin de mandat.
De façon à respecter l’article 9 du présent arrêté, un chef de quart nommé chef de tour n’est plus chef de quart.
Un chef de quart ne pourra pas refuser d’être nommé chef de tour lorsqu’il est nécessaire de faire appel aux règles de désignation mentionnées à l’article 5 du présent arrêté.
Seuls les agents répondant à l’ensemble des critères permettant l’exercice de leurs mentions d’unité peuvent exercer les fonctions de chefs de quart.
Pour raisons de service, il peut être mis fin par le chef du service navigation aérienne aux fonctions d’un chef de quart, avant la fin de son mandat.
Article 12 Formation des chefs de quart
La nomination comme chef de quart est précédée d’une formation obligatoire dont le contenu est agréé par le directeur des services de la navigation aérienne, d’une durée minimale de deux jours.
CHAPITRE 3 COMMISSION LOCALE
Article 13
Il est créé auprès de chaque aérodrome concerné une commission chargée de rendre un avis d’aptitude à la fonction de chef de tour et de chef de quart.
Sa composition minimale est fixée comme suit :
- pour les listes 1 à 5 :
- le chef de service exploitation, d’organisme ou de la division CA, ou son représentant;
- le chef de la subdivision contrôle, ou son représentant ;
- le chef de la subdivision instruction, ou son représentant ;
- deux chefs de tour désignés annuellement ;
- un premier contrôleur non promouvable désigné annuellement ;
- pour les listes 6 à 8 concernés :
- le chef de service exploitation, ou son représentant ;
- le chef de la circulation aérienne de l’aérodrome, ou son représentant ;
- un chef de tour désigné annuellement ;
- un premier contrôleur non promouvable désigné annuellement.
La procédure de désignation des chefs de tour et du premier contrôleur participant à la commission est définie après avis du comité social d’administration compétent.
Si tous les premiers contrôleurs sont promouvables, des chefs de tour supplémentaires sont désignés auprès de la commission par l’autorité ayant pouvoir de nomination.
La commission se réunit en tant que de besoin. Elle analyse et classe les candidatures sur les éléments constitués par :
- le dossier technique : informations relatives à la carrière de l’agent (affectations, mentions obtenues, formations, détachements effectués, participation à des groupes de travail...). Ce dossier peut être consulté par l’intéressé ;
- les critères relatifs à l’aptitude de l’agent à tenir les fonctions de chef de tour ou de chef de quart ;
- d’éventuelles règles particulières définies après avis du comité technique paritaire compétent.
Elle établit un compte rendu de ses travaux indiquant les agents proposés pour le nombre de postes à pourvoir ainsi que, le cas échéant, les agents pour lesquels il est proposé de mettre fin aux fonctions de chef de tour ou de chef de quart.
Lorsque la commission ne retient pas d’agent sur l’un ou l’ensemble des postes à pourvoir, elle transmet à l’autorité ayant pouvoir de nomination le compte rendu de ses délibérations, qui doit comporter la position de chacun de ses membres.
Article 14
L’arrêté du 28 octobre 2009 fixant les attributions et le mode de désignation des chefs de tour et des chefs de quart des organismes de la circulation aérienne est abrogé.
Article 15
Le directeur des services de la navigation aérienne est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de la transition écologique.
Fait le 20 décembre 2024
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur des services de la navigation aérienne, Frédéric Guignier